La ville de Rennes comptait en 2013 une population de 63 000 étudiants (soit 14% de la population de la métropole). Lors d’une enquête, menée en 2014 sur les conditions de vie et de santé des étudiants Rennais, près de la moitié d’entre-eux déclarait avoir été très nerveux en permanence pendant le mois précédent l’enquête. Près d’un quart (22%) disait s’être senti « si découragé que rien ne pouvait leur remonter le moral ».
Le service de santé universitaire a un rôle central dans le soutien et l’accompagnement des étudiants. A Rennes, il offre un soutien, des activités d’aide à la gestion du stress ou des ateliers de détente, et une orientation vers des offres de prises en charge adaptées. Néanmoins, une meilleure connaissance de la prévalence du stress et de la détresse psychologique chez les étudiants rennais et la détermination de leurs facteurs associés ainsi que des recours actuellement utilisés pourrait permettre de proposer des pistes d’amélioration du soutien et de la prise en charge précoce des étudiants.
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’enquête IDEA 2017 sur le mal-être, le stress et leurs facteurs associés auprès des étudiants des universités de Rennes.
L’objectif principal de l’étude était de mesurer la prévalence de la détresse psychologique chez les étudiants universitaires rennais en mars 2017. Les objectifs secondaires étaient d’une part de mesurer la prévalence du stress, et d’autre part d’identifier les facteurs associés à la détresse psychologique et au stress au sein de cette population.
Cette enquête a fait l’objet d’une communication orale lors de la journée scientifique EPITER 2017 (diapos), et d’un poster de rétro-information (ci-dessous).
